Discrimination : L’Institut a pour mission d’offrir informations et assistance à toute personne qui demande conseil concernant la législation ou la discrimination basée sur le sexe, la grossesse et le genre.
Violence : La lutte contre la violence liée au genre est prioritaire pour l’Institut, qui se concentre principalement sur la lutte contre la violence entre partenaires, la violence sexuelle, la violence liée à l’honneur, les mariages forcés et les mutilations génitales.
Emploi : En concertation avec les partenaires sociaux, l’Institut développe des instruments pratiques et des études visant à atteindre une plus grande égalité sur le marché de l’emploi.
Politique : L’Institut joue un rôle important dans la promotion d’une plus grande égalité dans la prise de décision politique.
Gender mainstreaming : L’Institut aide les autorités politiques fédérales et leurs administrations à intégrer l’égalité des femmes et des hommes depuis l’élaboration de leurs politiques jusqu’à leur mise en œuvre.
Transgenre : Dans le cadre de sa mission juridique, l’Institut est compétent pour intervenir en cas de discrimination fondée sur le sexe des personnes transgenres.
International : L’Institut est chargé de la préparation et de la mise en œuvre des décisions gouvernementales et du suivi des politiques européennes et internationales.
Vous désirez plus d’informations sur vos droits ? Vous êtes victime ou témoin d’une discrimination fondée sur le sexe ? Appelez le numéro gratuit 0800/12 800 (choisissez le numéro 1 dans le menu) ou complétez le formulaire de signalement.
Ligue des droits humains
Présentation de la Ligue des droits humains
Depuis plus de 100 ans, la Ligue des droits humains (LDH) combat, en toute indépendance du pouvoir politique, les atteintes portées aux droits fondamentaux en Belgique. En tant que contre-pouvoir, la LDH observe, informe et interpelle les pouvoirs publics et les citoyen·ne·s en vue de remédier à des situations qui portent atteinte aux droits fondamentaux.
La LDH promeut les principes d’égalité, de liberté et de solidarité, ainsi que les droits fondamentaux de toutes les personnes, adultes et enfants, en Belgique. Elle défend activement l’accès de toutes et tous à une justice équitable, à l’éducation, au travail… à une vie digne. Pour cela, elle se base toujours sur des textes légaux, signés et ratifiés par l’État belge et donc contraignants (comme la Convention européenne des droits de l’Homme, la Charte des Droits fondamentaux de l’Union Européenne ou la Convention relative aux droits de l’enfant).
Association reconnue d’éducation permanente (depuis 2007), elle sensibilise le plus large public possible aux enjeux de société liés aux droits humains dans un objectif d’émancipation. La LDH entend ainsi donner à chacun·e les moyens de devenir des citoyen·ne·s critiques et responsables.
Ces objectifs passent par la réalisation d’actions (manifestations, recours en justice…), d’activités (conférences, débats, formations, animations…) et de documents de sensibilisation aux droits humains (La Chronique, brochures, études, analyses…).
L’État des droits humains en Belgique est un rapport annuel publié par la Ligue des droits humains qui a pour vocation de faire le point sur l’actualité écoulée à l’aune des droits fondamentaux.
En 2021, les mesures sanitaires ont continué à restreindre nos droits et nos libertés. Ce rapport passe à la loupe les dysfonctionnements démocratiques que la crise sanitaire a accentués. 2021 a aussi, inévitablement, vu revenir dans l’actualité des dossiers épineux dont l’attention politique et médiatique a été détournée par l’urgence sanitaire. Le dérèglement climatique figure parmi ces questions revenues à l’avant plan, ainsi que le dossier migratoire avec la grève de la faim de 475 sans-papiers.
Cette nouvelle édition revient aussi sur les outils de surveillance qui se multiplient, sur les questions qui gravitent autour des droits des femmes (la pénalisation du féminicide, la réforme du droit pénal sexuel, le port du foulard) et sur les violences policières. L’État des droits humains réinterroge cette tension entre respect des libertés individuelles et solutions collectives à mettre en œuvre pour sortir de la crise. Un équilibre délicat mais nécessaire pour faire face aux enjeux à venir.
Service Égalité des chances du Service public fédéral Justice
Compétence
La cellule Égalité des chances du SPF Justice a été constituée en tant qu’administration fédérale de l’égalité des chances fin 2016. La cellule apporte son soutien au ministre fédéral ou au secrétaire d’État compétent pour l’égalité des chances. Elle assure la préparation et l’appui de la politique d’égalité des chances et de non-discrimination de tous les critères protégés de la loi anti-discrimination, excepté le genre et le handicap.
Missions
La cellule Égalité des chances :
- est le point de contact national pour les délits de haine pour l’« Office for Democratic Institutions and Human Rights (ODIHR) » de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ;
- assure le secrétariat de la commission d’évaluation de la législation anti-discrimination fédérale ;
- développe des initiatives stratégiques pour la cellule stratégique Égalité des chances comme le Plan d’action interfédéral contre la discrimination et la violence à l’égard des personnes LGBTI ;
- formule des projets de réponse pour les questions parlementaires ;
- assure la coordination du rapport belge pour la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe et pour le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale ;
- prévoit des contributions à des rapports internationaux concernant d’autres traités à des administrations coordinatrices ;
- représente la mémoire institutionnelle en matière d’égalité des chances ;
- assure le suivi de la politique d’égalité des chances nationale, européenne et internationale et entretient des contacts étroits avec la société civile.
Forums de concertation nationaux et internationaux
La cellule Égalité des chances participe à de nombreux forums de concertation nationaux et internationaux.
Au niveau national, elle organise entre autres la concertation avec les administrations fédérées en charge de l’égalité des chances et participe à la plateforme nationale belge pour les Roms.
La cellule participe au High Level Group on Non-Discrimination et au High Level Group on Combating Racism, Xenophobia and other forms of intolerance de la Commission européenne. Elle effectue également le suivi des activités relatives à la directive horizontale de non-discrimination du Conseil de l’Union européenne.
Rapport final de la Commission d’évaluation des lois fédérales tendant à lutter contre la discrimination
Le Service Egalité des chances du SPF Justice a le plaisir de publier le rapport final de la Commission d’évaluation des lois fédérales tendant à lutter contre la discrimination « Combattre la discrimination, les discours de haine et les crimes de haine : une responsabilité partagée ».
Les trois lois fédérales tendant à lutter contre les discriminations, soit la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre certaines formes de discrimination (« loi anti-discrimination »), la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre la discrimination entre les femmes et les hommes (« loi genre ») et la loi du 30 juillet 1981 tendant à réprimer certains actes inspirés par le racisme ou la xénophobie, réformée par la loi du 10 mai 2007 (« loi anti-racisme »), font l’objet d’une évaluation tous les cinq ans par une commission d’évaluation désignée par le gouvernement.
Le Service Egalité des chances a fourni un appui administratif à la Commission et a le plaisir de publier le rapport final de celle-ci, qui peut être consulté via le lien suivant : Rapport de la Commission d’évaluation.
Ce rapport fait suite au rapport intermédiaire de février 2017. Il formule notamment 73 recommandations dans le but de renforcer la lutte contre la discrimination, les discours de haine et les crimes de haine, et ce dans divers domaines.
Une synthèse de ce rapport final peut être consultée via le lien suivant : Rapport_Synthèse.
UNISOC
L’Union des entreprises à profit social (Unisoc) asbl est l’organisation reconnue comme le représentant des entreprises à profit social belges. L’Unisoc est une union de fédérations sectorielles et multisectorielles dont la CODEF fait partie.
Non-discrimination – Diversité
La discrimination est une problématique sociétale importante qui se manifeste dans de nombreux domaines : marché du travail, logement, accès aux biens et aux services, etc. Si la situation tend à s’améliorer, on remarque que certains groupes sont encore trop peu représentés sur le marché du travail (ou dans certains secteurs d’activité voire certains types d’emplois) ou font l’objet de discriminations plus fréquentes.
L’Unisoc attache une grande importance aux questions relatives à la diversité et à la non-discrimination. Cela se reflète dans ses travaux et dans le suivi prioritaire qu’elle donne depuis de nombreuses années aux dossiers liés de près ou de loin à la diversité et à la non-discrimination, principalement dans le contexte du marché du travail :
- au Conseil National du Travail : CV’s anonymes, mystery calls, groupes à risque, plan d’emploi des travailleurs âgés (CCT 104), égalité salariale hommes-femmes, etc. ;
- au niveau européen, via SGI Europe : active ageing, cadre d’action pour l’emploi des jeunes, marchés inclusifs du travail, etc.
Depuis 2016, l’Unisoc siège également au sein de la Commission d’évaluation des lois anti-discrimination. Cette Commission a pour objet d’évaluer l’application et l’effectivité des deux lois du 10 mai 2007 (dites « loi anti-discrimination » et « loi genre ») ainsi que la loi du 30 juillet 1981 (racisme et xénophobie). Un premier rapport d’évaluation a été finalisé par la Commission en février 2017, remis à la secrétaire d’État à l’Égalité des chances et transmis à la Chambre des représentants.
Mi-2017, l’Unisoc lançait, aux côtés des autres organisations d’employeurs interprofessionnelles, un plan d’action ambitieux destiné à démontrer aux entreprises qu’une bonne politique de diversité peut être une réelle opportunité. Ce plan prévoit une série de mesures qui pourront être mises en place à court ou moyen terme. N’hésitez pas à le consulter dans la rubrique Documents de cette fiche thématique (uniquement accessible aux membres).
Plan d’action diversité patronal
Pour la FEB, UNIZO, VOKA, UCM, UWE, Unisoc, BECI et AGROFront, la discrimination est inadmissible. Les organisations patronales interprofessionnelles ont dès lors élaboré un plan d’action collectif, destiné à démontrer aux entreprises qu’une bonne politique de diversité peut leur être bénéfique et souhaitent que les entreprises soient soutenues dans sa mise en œuvre.
L’introduction de mystery calls envisagée par le ministre de l’Emploi dans son projet de loi portant des dispositions diverses ne peut, par contre, pas être retenue en tant que solution. On ne s’attaque ainsi pas aux causes de la discrimination : on en combat uniquement les conséquences. Une auto-évaluation, initiée par l’employeur, peut faire partie d’une politique de gestion qualitative de l’entreprise, mais elle doit avoir lieu dans le cadre d’un processus positif d’amélioration et pas en tant qu’instrument négatif de sanction. Les organisations patronales viennent de remettre leur plan d’action au ministre compétent.
Plan d’actions positives
Actions positives pour plus de diversité – Comment les intégrer dans votre entreprise ?
Actualités
L’UNISOC fait le suivi des nouveautés législatives en termes de non-discrimination et de diversité :
- Le législateur prévoit une protection élargie contre les représailles en matière de discrimination (31-03-2023)
- Unia et les organisations d’employeurs renforcent leur coopération (19-12-2022)
- Unia introduit une feuille de route sur la diversité (19-12-2022)
- La loi anti-discrimination sur la base du genre est revue (16-11-2022)
- Non-discrimination : le critère protégé « état de santé actuel ou futur » devient « état de santé » (19-10-2022)
- Du changement concernant les tests de situation contre les discriminations au travail (04-07-2022)
- La Commission d’évaluation des lois anti-discrimination formule 73 recommandations (21-06-2022)
- Les employeurs veulent s’associer avec le gouvernement pour accroître la diversité au sein des entreprises (01-03-2021)
Service public de Wallonie – Action sociale
Adoption du 1er plan wallon contre le racisme : 38 mesures concrètes
À l’heure où le racisme et le rejet de l’autre s’expriment de plus en plus librement et violemment et où les cas de signalements pour racisme et discrimination augmentent, la Wallonie se dote d’un plan d’actions de lutte contre le racisme pour les années 2023-2026.
Plan wallon de lutte contre le racisme 2023 – 2026 constitue la contribution wallonne au Plan interfédéral de lutte contre le racisme actuellement en construction. Il se compose de 38 mesures qui vont permettre d’agir à différents niveaux.
Plan Genre 2020 – 2024
Dans le cadre de sa Déclaration de Politique Régionale, le Gouvernement wallon a affirmé son engagement à lutter contre toute forme de discrimination et à intégrer la dimension du genre dans l’ensemble des politiques régionales afin que les inégalités existantes soient éliminées et que les politiques publiques ne créent ni ne renforcent les inégalités entre les femmes et les hommes.
Le Plan genre 2020-2024 a pour vocation, à travers le concept de gender mainstreaming d’intégrer le genre dans l’ensemble des politiques publiques. Il a été construit à partir des recommandations du terrain sur base du mémorandum du Conseil Wallon de l’Égalité entre les Hommes et les Femmes. Avant de dégager les mesures du Plan, une importante phase exploratoire, impliquant l’ensemble des Ministres, a été menée. Le Plan genre implique ainsi l’ensemble du Gouvernement et des administrations et se compose de 44 mesures, réparties en 17 thématiques parmi lesquelles le gender budgeting, le matrimoine, l’environnement, le logement, la mobilité, l’aménagement du territoire, la lutte contre la pauvreté, l’emploi et la formation ou encore la santé.
Plan wallon d’inclusion des personnes LGBTQIA 2022-2024
Le Plan wallon d’inclusion des personnes LGBTQIA 2022-2024 concrétise la volonté de défendre les droits de cette communauté plurielle et de lutter contre les discrimination auxquelles elle est confrontée. Il se traduit en 16 mesures dont des montants doublés pour les 7 maisons Arc-en-ciel et leur Fédération, des soins spécifiques, gratuit pour les personnes LGBTQIA+ dans les maisons médicales, une offre d’accueil étoffée pour les personnes LGBTQIA+ en rupture familiale et/ou sociale, …
Egalité des chances
Le Service public de Wallonie Action sociale dispose d’un département dédié à l’Égalité des chances.
Par « égalité des chances » on entend le fait d’œuvrer en faveur de l’égalité des droits pour tous, quels que soient le pays d’origine, l’origine sociale, le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, les moyens financiers, l’éventuel handicap…
Il s’agit de permettre à chacun de disposer des mêmes chances pour accéder à un logement, un emploi, à une formation, etc. De ce fait, « égalité des chances » rime étroitement avec lutte contre les discriminations.
Que fait le Service Public de Wallonie en matière d’égalité des chances ?
Les matières « égalité des chances » sont transversales et touchent à diverses thématiques, telles que l’accès à l’emploi, au logement, aux droits sociaux, … L’ensemble des acteurs publics et privés sont donc concernés et se doivent de respecter les règlementations qui visent à garantir une égalité de traitement et à lutter contre certaines formes de discrimination.
Ainsi, en ce qui concerne la non discrimination et l’égalité de traitement, le dispositif wallon repose sur deux acteurs essentiels : UNIA (ex Centre Interfédéral pour l’Égalité des Chances) et l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes. Ces deux organismes, financés en partie par la Wallonie, sont notamment chargés de promouvoir les dispositions règlementaires wallonnes en matière de lutte contre les discriminations. Ils ont également pour mission d’accompagner les personnes victimes ou témoins de discrimination.
En matière de lutte contre les violences entre partenaires et les violences envers les femmes, un centre d’appui a été créé au sein du SPW Intérieur et Action sociale, lequel collabore étroitement avec les autres niveaux de pouvoir afin d’assurer une cohérence dans les politiques prises pour lutter contre les violences faites aux femmes et les violences entre partenaires. Le Centre d’appui intervient également activement dans la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation grand public.
En matière d’égalité entre les femmes et les hommes, le SPW Intérieur et Action sociale assure notamment la mise en œuvre du Décret dit de « Gender mainstreaming » qui vise à intégrer la dimension de genre dans l’ensemble des politiques régionales.
Afin de garantir l’émancipation et le bien être des personnes LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres), la Wallonie agrée et subventionne des « maisons arcs en ciel » chargées de fournir une aide sociale, juridique ou un accompagnement psychologique pour les personnes qui rencontrent des difficultés à vivre leur orientation ou leur identité sexuelle.
Victime, témoin, auteur de violences conjugales ? Vous éprouvez le besoin de parler ? Vous avez besoin d’une information, d’une aide ? Appelez gratuitement et de façon anonyme le 0800 30 030. Des professionnel.le.s sont là pour vous écouter, vous informer et vous aider, sans vous juger.
Le Décret relatif à la lutte contre certaines formes de discrimination
La discrimination est le traitement injuste ou inégal d’une personne sur la base de caractéristiques personnelles.
Le Décret wallon du 6 novembre 2008 relatif à la lutte contre certaines formes de discrimination distingue 19 critères de discrimination (appelés « critères protégés ») sur la base desquels la discrimination est interdite et punissable.
La discrimination peut prendre plusieurs formes : elle peut être directe (une personne ou un groupe de personnes est directement visé sur la base d’un critère protégé) ou indirecte (une disposition, mesure ou critère apparait comme neutre mais a comme effet indirect d’entraîner un désavantage pour les personnes qui présentent un critère protégé).
De même, d’autres comportements sont considérés comme discriminatoires :
- l’injonction de discriminer;
- le harcèlement;
- le harcèlement sexuel;
- le refus de mettre en place des aménagements raisonnables en faveur d’une personne handicapée.
Qui veille au respect des critères protégés ?
Le dispositif wallon s’appuie sur deux acteurs essentiels : UNIA (Centre Interfédéral pour l’Egalité des Chances) et l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes (IEFH). Ces acteurs ont notamment pour mission de recueillir et de traiter les plaintes des personnes victimes de discriminations. L’IEFH a pour mission de veiller au respect de quatre des critères protégés: le sexe, la grossesse/maternité, le changement de sexe et l’expression de genre/identité de genre, et d’offrir informations et assistance à toute personne qui lui demande conseil. UNIA est compétent pour les autres critères protégés.
Le Décret mixité
Le Décret du 9 janvier 2014 est destiné à promouvoir une représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les conseils d’administration des organismes privés agréés par la Région wallonne. Il est complété par un Circulaire d’application.
Concrètement, ce texte instaure une règle qui prévoit un maximum de deux tiers de membres du même sexe au sein d’un CA, l’objectif étant de corriger progressivement l’inégalité entre femmes et hommes au sein des organes de décision des ASBL.
L’égalité entre les hommes et les femmes dans la participation à la société doit en effet être garantie dans tous les domaines, sur base notamment des articles 10 et 11 de la Constitution :
- Art. 10. Il n’y a dans l’Etat aucune distinction d’ordres. Les Belges sont égaux devant la loi ; seuls ils sont admissibles aux emplois civils et militaires, sauf les exceptions qui peuvent être établies par une loi pour des cas particuliers. L’égalité des femmes et des hommes est garantie.
- Art. 11. La jouissance des droits et libertés reconnus aux Belges doit être assurée sans discrimination. A cette fin, la loi et le décret garantissent notamment les droits et libertés des minorités idéologiques et philosophiques.
Plateforme Diversité Wallonie
La campagne Diversité Wallonie promeut la gestion de la diversité en ressources humaines et la lutte contre les discriminations. Il s’agit d’un projet du Consortium Diversité et des Centres Régionaux d’Intégration (CRI).
La plateforme Diversité Wallonie regroupe un large éventail d’informations et d’outils pour favoriser la gestion de la diversité en ressources humaines et sur le marché de l’emploi.
Service public régional de Bruxelles Economie et Emploi
Plan et Label de diversité
Vous cherchez un subside pour des actions concrètes au sein des entreprises ou un label pour récompenser ces efforts et les rendre visibles ?
Pour faire face au problème de discrimination à l’embauche et valoriser la diversité dans l’environnement professionnel, la Région de Bruxelles-Capitale vous propose une aide concrète et pratique : le « Plan de diversité » qui, en cas d’évaluation positive, donne droit à un label de diversité.
Le plan de diversité vise à lutter contre les comportements de discrimination qui :
- contreviennent aux principes d’égalité entre hommes et femmes,
- qui frappent les jeunes ou les collaborateurs plus expérimentés,
- qui concernent les personnes infra-scolarisées,
- qui frappent les personnes d’autres origines ou
- qui touchent les personnes en situation de handicap.
Lutte contre la discrimination à l’embauche
Tous les candidats ont droit à l’égalité de traitement lors des procédures de recrutement. Pour vérifier la situation sur le terrain en cas de plainte, les inspecteurs de l’emploi sont compétents pour effectuer des « tests de discrimination » et des « appels mystère » auprès des entreprises bruxelloises.
Le chercheur d’emploi qui estime avoir fait l’objet d’un traitement discriminatoire lors d’une procédure de sélection est invité à contacter le service anti-discrimination d’Actiris Inclusive. Celui-ci informe les candidats de leurs droits et les conseille.
Si un candidat dépose une plainte, le guichet anti-discrimination l’examine. Ensuite, si la plainte semble fondée, les inspecteurs régionaux de l’emploi peuvent choisir d’effectuer des « tests de discrimination » en matière de recrutement auprès de l’employeur concerné, à condition que l’employeur dispose d’au moins un siège d’exploitation sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Les enquêteurs sont autorisés à utiliser une identité d’emprunt pour pratiquer des tests de situation et des appels mystères, par courrier, e-mail et téléphone.
Ces tests sont l’un des éléments pour déterminer si l’employeur commet des discriminations à l’embauche. En cas de discrimination avérée, l’employeur est sanctionné (rappel à la loi, avertissement ou envoi aux tribunaux).
Législation
Service public régional de Bruxelles Égalité des chances
equal.brussels est l’administration qui met en œuvre la politique du ou de la secrétaire d’Etat chargé de l’Egalité des Chances pour la Région de Bruxelles-Capitale.
equal.brussels œuvre pour l’égalité des chances pour tous les habitants de la Région bruxelloise, indépendamment de leur sexe, origine ethnoculturelle, orientation sexuelle ou handicaps éventuels. A l’heure actuelle et malgré toutes les lois et dispositions existantes, les Bruxellois ne sont toujours pas logés à la même enseigne pour ce qui est de trouver un emploi, gagner des responsabilités, trouver un logement de location…
Les transports publics, l’espace public et les bâtiments ne sont souvent pas accessibles à 100 % pour tout un chacun. Que ce soit en chaise roulante, avec une voiture d’enfant ou en tant que personne aveugle ou mal voyante, on remarque que les parcs, les rues, l’éclairage des places ne répond parfois pas aux besoins spécifiques.
Enfin, certains pans de la population, par exemple les femmes ou les LGBT, sont encore plus souvent victimes de violence, que ce soit dans l’espace public (insultes, agressions) ou dans la sphère privée (violence entre partenaires et intrafamiliale).
Pour l’égalité des chances de l’ensemble des Bruxellois, equal.brussels se concentre sur :
- Genre
- Handicap
- Intersectionnalité
- LGBTQIA+
- Origine et situation sociales
- Racisme
- Test d’égalité des chances
- Violences basées sur le genre
Accompagnement d’Actiris pour la diversité
La politique de diversité est une politique régionale qui vise à assurer l’égalité des chances sur le marché du travail en veillant à l’intégration des publics plus fragilisés sur le marché de l’emploi et au respect de la législation anti-discrimination.
Actiris est l’Office Régional Bruxellois de l’Emploi. En tant que service public, il s’agit de l’acteur principal et le fournisseur de solutions pour l’emploi dans la Région de Bruxelles-Capitale.
Le concept de « diversité est plus riche que vous ne le pensez. En découvrant ses nombreuses facettes et en tenant compte dans votre organisation, vous pourrez mieux utiliser son potentiel . Toute discrimination basée sur un de ces critères est interdite et punissable.
Réaliser un plan de diversité
Avant de vous lancer dans la réalisation d’un plan de diversité, assurez-vous du soutien de l’organe de décision de votre entreprise (Conseil d’entreprise, CPPT ou autre). Pour ce faire, n’hésitez pas à préparer un court dossier (plus-value de la diversité, témoignages positifs, etc.). Les consultants d’Actiris pourront vous aider dans l’élaboration des arguments et clarifiez vos questions éventuelles.
Actiris vous propose un accompagnement dans la réalisation de votre plan diversité.